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lundi 24 août 2015

[CHRONIQUE LITTERAIRE] Le gouffre te précipite de Amélia VARIN : une histoire qui me laisse perplexe...

Publication chez Edilivre
Thème : Jeunesse / Ado
Format : Roman (134x204)
Nombre de pages : 82
Date de publication : 4 juin 2015
ISBN : 9782332952417
Prix format papier : 11,50€











Quatrième de couv':
Mina est une jeune fille tranquille qui mène une vie calme et paisible : une mère aimante, une sœur souriante, des amis fidèles... Mais la jalousie est un vice dévastateur et Mina va en faire les frais. Acculée, au bord de la folie, elle va tout faire pour échapper à son calvaire, quitte à jouer avec la mort...
Mon avis :
Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteure, Amélia VARIN, pour son envoi et sa confiance, ainsi que sa maison d'édition Edilivre.

Pour commencer, il s'agit d'un livre qui traite, au premier abord, du harcèlement moral à l'école : harcèlement scolaire. Le résumé de la quatrième de couverture donnait vraiment envie.
C'est l'histoire de Mina, qui est au lycée, qui, subit les brimades de ses camarades de classe à cause du mensonge d'une fille de sa classe. Rapidement, cela lui est insupportable et elle sombre dans la folie.

L'histoire commencait bien, l'auteure évoque le commencement du harcèlement et les proportions qu'il peut prendre. Mais très vite, c'est devenu un peu n'importe quoi. Tout part en vrille.
Il s'agit d'une nouvelle d'environ 80 pages, qui se lit très vite. Alors, dans un petit récit comme ça, je peux comprendre qu'on ait pas le temps de développer et que les évenements doivent se passer rapidement. Mais ici, tout se passe trop vite, beaucoup trop vite !
Il y a peu de développements, les personnages ne sont pas du tout attachants. Mina, qu'on pourrait plaindre, m'a vraiment agacé.
Tous les personnages ont des comportements totalement incohérents. Les dialogues sont parfois sans queue ni tête, voire même dérapent sur des situations carrément inattendues et délirantes.
Le personnage principal se retrouve à un moment dans un asile et il a affaire à des médecins complètement surréalistes tenant des propos incongrus.

Le style de l'auteur est assez pauvre, simpliste et ne fait preuve d'aucune finesse. Le rythme est trop rapide et cela est rempli d'incohérence. On passe littéralement du coq à l'âne en permanence, cela est accentué par le comportement des personnages qui ne sont pas du tout proche de la réalité. Le livre est truffé de fautes, mais d'après ce que j'ai compris, la maison d'édition Edilivre ne corrige pas les fautes des manuscrits... Quel dommage, car cela accentue le côté inabouti du bouquin.
Parlons de la fin, car il s'agit d'une fin vraiment délirante. Une fin insensée et bâclée.

Du coup, je ne sais pas comment il faut prendre ce récit mais en tout cas, je n'ai pas aimé cette histoire malgré un début engageant.
D'autant plus que ce n'est pas un genre que j'apprécie, mais alors là, je n'ai pas du tout compris où l'auteur voulait en venir.

En conclusion, soit cette histoire est totalement surréaliste, soit je n'ai pas compris le délire de l'auteur.

Ma note : 1/5.

1 commentaire:

  1. Je ne suis donc pas la seule à avoir ressenti la même chose face à ce roman qui, comme tu le dis si bien, était très bien parti !

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