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samedi 1 novembre 2014

[CHRONIQUE] Le Passeur - Lois LOWRY : une dystopie qui fait réfléchir


Broché: 288 pages
Editeur : L'Ecole des loisirs (25 mai 1993)
Collection : Médium
Langue : Français

ISBN-10: 2211021662
ISBN-13: 978-2211021661

Prix : 8€ (dans la nouvelle édition)











Quatrième de couverture : 
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas, la désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le Comité des sages. Les personnes trop pigées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont " élargis". personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait continent était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux. quand l'oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jouas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, connue tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire.

Résumé :
On suit l'histoire de Jonas, 11 ans, vivant dans une communauté avec sa famille. Le début de l'histoire se déroule quelques jours avant la cérémonie où Jonas va passer dans la catégorie des douze-ans.
A l'issu de cette cérémonie, les douze-ans vont se voir attribuer une fonction au sein de la communauté.

Mon avis : 
L'auteur a su créé un monde en contre-utopie/ une dystopie.
D'ailleurs ce fut la première dystopie du genre en littérature jeunesse. La première dystopie est 1984 de George ORWELL.
Cet univers est assez détaillé, mais pas trop non plus. En effet, cette communauté a un fonctionnement particulier, c'est une société bien organisée, où chaque individu a sa place et où l'émotion et les sentiments n'existent pas.
Le rythme du roman est prenant, et on est happé par l'évolution du personnage principal au milieu des autres individus qui ne changent pas. Le contraste est assez frappant. Son évolution se distingue de la stagnation des autres personnages. Nous ressentons les émotions de Jonas, ses peurs... Au fil de ses découvertes, et de l'évolution de sa soif de découverte il devient touchant et attachant, même s'il l'est dès le début du roman, on s'y attache de plus en plus. Plus le roman avance et plus le rythme est accéléré et ce jusqu'à la fin.
Cependant, la fin nous laisse sur notre faim... Elle est tournée de telle façon à laisser place à la réflexion sur ce qui en découle... C'est laissé à la libre interprétation.
Sur la dystopie en elle-même, je trouve qu'elle nous amène à une certaine réflexion sur les conséquences que pourraient avoir le fait de gommer les différences de chaque individu. En effet, dans cette communauté, tous les individus sont identiques, d'ailleurs les couleurs n'existent plus, justement pour éviter les sentiments tels que la jalousie, l'envie, l'amour... qui, selon cette dystopie, ne font que amener les êtres humains à se haïr, et à s'entre-tuer.
Mais, justement dans ce roman, il s'agit de voir à quoi cela peut conduire de gommer ces différents : une vie monotone, sans folies, sans saveurs.... est-ce vraiment ce que nous voulons vraiment?

Ce roman a fait l'objet de polémique sur le fait qu'il était destiné à la littérature jeunesse. Certains jugeaient que ce n'était pas approprié car les enfants ne pourraient pas en comprendre la portée.

Le Fils, du même auteur, est apparemment la suite du roman.

Ma note : 4/5

Il a été réédité il y a quelques mois mais, pour ma part, j'ai la vieille édition.

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