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vendredi 8 juillet 2016

[CHRONIQUE CINEMA] L'idéal de Frédéric Beigbeder

Date de sortie 15 juin 2016 (1h 30min)
De Frédéric Beigbeder
Avec Gaspard Proust, Audrey Fleurot, Anamaria Vartolomei
Genre Comédie
Nationalité Français


Synopsis

L'ancien concepteur-rédacteur Octave Parango de « 99 francs » s'est reconverti dans le "model scouting" à Moscou. Cet hédoniste cynique mène une vie très agréable dans les bras de jeunes mannequins russes et les jets privés de ses amis oligarques... jusqu'au jour où il est contacté par L'Idéal, la première entreprise de cosmétiques au monde, secouée par un gigantesque scandale médiatique.
Notre antihéros aura sept jours pour trouver une nouvelle égérie en sillonnant les confins de la Russie post-communiste, sous les ordres de Valentine Winfeld, une directrice visuelle sèche et autoritaire.
Entre les réunions de crise à Paris, les castings à Moscou, une élection de Miss en Sibérie, une fête chez un milliardaire poutinien et une quête des "new faces" aux quatre coins de l'ex-URSS, le fêtard paresseux et la workaholic frigide vont apprendre à se supporter et peut-être même à se sauver.



Mon avis

Comme tous les films de Frédéric Beigbeder, il est question d'une satire. Ici la satire abordée est le monde du mannequinat, ses dérives et ses conséquences. On retrouve beaucoup d'humour dans ce film ainsi que du sarcasme dégagé par le personnage principal incarné par Gaspard Proust sur ce monde pour qui seule la beauté compte.
À l'instar de 99 Fr. il y dépeint l'envers du décor du monde du mannequinat. Ce qui est assez dérangeant c'est le détachement avec lequel le personnage principal énumère, sous forme d'anecdotes ce qu'il a pu rencontrer dans  ce domaine sans forcément qu'il est trouve quelque chose de choquant.
On voit également les propres turpitudes de ce monde qui profit du manque de confiance des femmes pour s'enrichir (le monde des cosmétiques notamment). On voit également qu'une réputation peut être entachée grâce à la place prédominante des réseaux sociaux.
Ce film aborde donc plusieurs sujets et c'est avec une certaine condescendance que le réalisateur en parle. Certains sont tabous, ils sont donc révélés au grand jour dans ce film.


J'aime beaucoup le personnage d'Octave car il veut se donner l'impression d'être une personne insensible, qui prend les femmes pour des objets et qui profite des gens alors qu'en fait il se révèle être totalement sensible quand cela aborde sa propre histoire personnelle. Ce film est donc assez caricatural, satirique, humoristique, cela nous permet de passer un beau moment car finalement l'auteur dit tout ce que tout le monde pense tout bas.

En bref, cela convient aux personnes avec de l'ouverture d'esprit car la façon dont les choses sont abordées peut paraître choquante.


Ma note
3/5

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